Je regarde les copains autour de moi. On dirait le départ du cross de l’Humanité. On s’assouplit le poignet, la nuque, on respire profondément, le dos bien plat, certains ferment les yeux, desserrent leur ceinture de blouse. D’autres s’agitent, s’arrachent la peau des doigts, se trémoussent comme s’ils avaient des fourmis sous le derrière. Ça n’a pas manqué, comme chaque fois, le petit Lucas se prend soudain l’entrejambe et se lève. « Monsieur ! Monsieur ! – Allez, mais dépêche- toi ! » Moi, j’ai le calme de celui qui va avoir zéro. Lire la suite de l’article Ouvrez vos cahiers et écrivez « Dictée » ! →